L’histoire : Pourquoi on appelle le gâteau » Paris-Brest «
Le nom du gâteau Paris-Brest vient tout simplement d’un gâteau créé en l’honneur d’une course cycliste, qui reliait Paris à Brest !
Ce dessert a été inventé en 1910 par Louis Durand un pâtissier de Maisons-Laffitte près de Paris. Cette course s’est courue sept fois entre 1891 et 1951
Et sa forme arrondie a été conçue pour rappeler la roue du vélo, un symbole pour le cyclisme !
Voilà toute l’histoire de ce dessert délicieux, qui date tout de même de la fin du 19ᵉ siècle !
La forme du Paris-Brest est bien censée représenter une roue en référence à la course cycliste. Quelques pâtissiers perpétuent d’ailleurs la tradition des grands Paris-Brest comportant, comme à l’origine, des rayons en pâte à pain. Vendus à la coupe, ils peuvent atteindre des dimensions de 30 à 50 centimètres de diamètre.
Actuellement, elle est composée d’une pâte à choux fourrée d’une crème mousseline pralinée, parsemée d’amandes effilées.
Recette
Le Paris-Brest. – Faire en pâte à choux une couronne de la grosseur de deux doigts, la mettre sur une tôle non beurrée. Dorer le dessus et parsemer des amandes effilées. Poudrer légèrement de sucre et cuire à four assez chaud pour commencer et modéré ensuite pour que la pâte soit un peu sèche. Quand la couronne est refroidie, l’ouvrir et la remplir avec une fine crème pâtissière pralinée et un peu beurrée. Poudrer le dessus de sucre glace.
La pâte à Choux.
Proportions : 120 gr. de farine, 100 gr. de beurre, 15 gr. de sucre, 3 gr. de sel, 14 de litre d’eau et 4 œufs entiers.
- Mettre dans une casserole l’eau froide ou chaude, le sel, le sucre et le beurre.
- Placer la casserole sur le feu et lorsque cette composition bout et que le beurre est bien fondu la retirer du feu.
- Verser toute la farine tamisée, en remuant avec une spatule, pour mélanger et obtenir une pâte très épaisse et compacte.
- Remettre alors la casserole sur le feu, tourner cette pâte avec la spatule en appuyant au fond fortement.
- Cette opération qui a pour but de cuire la farine se poursuit jusqu’à ce que la pâte ne colle plus à la spatule ni à la casserole.
- La retirer alors du feu et incorporer à cette pâte pendant qu’elle est toute chaude, les œufs entiers, que l’on met un par un, en la travaillant après l’addition de chaque œuf avant d’ajouter le suivant.
- La pâte terminée doit être molle et coulante, mais non liquide, et se tenir bien en bloc. Il peut se faire que le nombre d’œufs soit insuffisant, en ce cas, on casse un œuf que l’on bat dans une assiette et l’on n’incorpore à la pâte que la quantité nécessaire pour l’amener au point voulu (lorsque au contraire la pâte est presque assez molle après avoir mis le troisième œufs, on ajoute seulement une partie du quatrième). Ceci est affaire de pratique.
Pour la crème pâtissière
je tiens tout d’abord à donner un conseil d’ordre général qui ne souffre pas de contradiction. On ne doit employer pour les crèmes et appareils que des produits de première qualité, du lait frais, des œufs frais, du beurre fin et non pas des succédanés qui soi-disant les remplacent. Les œufs doivent
être très frais, non seulement à cause du goût qu’ils communiquent aux gâteaux et aux crèmes, mais aussi du point de vue hygiénique. Les exemples ne manquent pas d’empoisonnements provoqués par des gâteaux à la crème confectionnés avec des œufs mauvais.
Proportions : 200 gr. de sucre, 75 gr. de farine tamisée, 4 jaunes d’œufs, 1/2 l. de lait vanillé.
- Blanchir dans une casserole les jaunes et le sucre avec un petit fouet.
- Quand cet appareil est blanchi, ajouter la farine tamisée.
- Délayer alors le tout avec le lait bouillant dans lequel on a fait infuser la vanille.
- Cuire la crème en la tournant avec le fouet jusqu’à ce quelle ait jeté quelques bouillons.
- Cette crème devant être épaissie par la farine, doit bouillir pour que celle-ci produise
son effet. Il n’y a aucun danger de la voir tourner.
0 Comments