Histoire de la cuisine : Le surimi
Eh bien, c’est une tradition japonaise, les surimis ont cinq siècles, les pécheurs japonais émettaient le poisson, le salaient, pétrissaient sa chair et faisaient cuire a la vapeur.
C est comme ça que la pêche se conservait plus longtemps.
Ces bâtonnets roses ne sont pas issues l’industrie chimique à l’origine.
********************
La recette du surimi fut créée au Japon par les femmes de pêcheurs et leurs enfants, pendant le XVIIe siècle. Il portait alors le nom de kamaboko (littéralement « chair de poisson »). Le procédé consistait à rincer la chair de poisson à l’eau douce, puis à la saler afin d’en prolonger la conservation et de se constituer des provisions de protéines au-delà des saisons de pêche.
Dans les années 1970, la pénurie de chair de crabe dans l’archipel nippon amène les cuisiniers japonais à puiser dans leurs traditions culinaires pour inventer le kani-kamaboko (littéralement « chair de poisson au crabe »), qui connait un vif succès. Rattrapé avec le temps par la mode du sushi, ce produit trouve vite un nouveau débouché : l’exportation vers les pays occidentaux.
En 1985, les premiers bâtonnets de surimi font leur apparition en Europe. Des industriels agro-alimentaires français, croyant au potentiel du surimi, développent des sites de production en France. L’appellation d’origine kani-kamaboko devient « bâtonnets de surimi saveur crabe », puis plus simplement surimi (qui, au Japon, désigne la chair ou la pâte de poisson frais et non les bâtonnets que l’on consomme en Europe). Au Canada, l’expression « goberge à saveur de crabe » est employée le plus souvent ou « simili-crabe ». Le Japon est le premier consommateur mondial de surimi. Le produit connait un succès grandissant, au point que les Français sont aujourd’hui les premiers consommateurs en Europe.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Surimi
0 Comments