Vidéo : Galette des Rois
Voici deux recettes, une sans œufs pour ceux qui sont allergiques et l’autre à base d’œufs.
Galette des Rois :
Voici une recette en vidéo que j’ai réalisé de la galette des rois avec une crème d’amande sans œuf pour ceux qui sont allergiques aux œufs.
Pour cette recette vous aurez besoins comme ingrédients :
Pour la Crème d’amande sans œufs
- 100 Gr de beurre
- 1 pot de yaourt nature
- 200 Gr de poudre d’amande
- 10 ml de fleur d’orangé
- 10 ml de rhum blanc
- 50 Gr de sucre blanc
- 50 Gr de sucre vanillé
- 2 pâtes feuilleté
Et maintenant vous avez la recette de la galette des rois à la frangipane
LA GALETTE DES ROIS A LA FRANGIPANE
RECETTE
· Préchauffer votre four 5 min à 230° Th. 7.8.
· Pendant ce temps, préparer la frangipane :
Mélanger le beurre et le sucre en pommade (avec vos dix doigts), ajouter 2 œufs puis les amandes en poudre le rhum et la vanille.
Bien mélanger le tout.
· Dérouler la pâte feuilletée, la laisser sur sa feuille de cuisson,
Et la poser directement sur la plaque du four.
Dorer avec le jaune d’œuf le pourtour puis étaler la frangipane jusqu’à 2 cm des bords. Insérer la fève.
· Poser l’autre pâte feuilletée par-dessus.
Appuyer sans écraser sur les bords pour les souder.
Dorer à l’œuf et décorer avec la pointe d’un couteau.
· Cuire la galette au four à 230/240 °C jusqu’au début de la coloration puis réduire la température à 200/210 °C et terminer la cuisson (30 à 35 min).
· Glacer la galette en le saupoudrant de sucre glace 5 min avant de le retirer du four, ou en passant du sirop à 30° Baumé ou 1.2624 D à l’aide d’un pinceau
· Laisser tiédir sur la grille.
· Déguster la galette encore tiède, elle n’en sera que meilleure.
Bon Appétit
VIN CONSEILLE
-Vallée de la Loire
-Montlouis pétillant
-coupe de Champagne
-Cidre.
ASTUCE
-rajouter un peu d’extrait d’amandes amères dans la préparation de la frangipane aux amandes.
-Les pâtisseries à base de pâte feuilletée sont toujours cuites dans le moment le plus rapproché
du service afin qu’elles soient encore tièdes et croustillantes. En aucun cas elles ne doivent être
réservées en enceinte réfrigérée âpre cuisson, le beurre durcit, la pâtisserie devient grasse, lourde et perd son croustillant.
HISTOIRE
-À ne pas confondre galette des rois et pithiviers.
Le pithiviers est une pâtisserie traditionnelle du Gâtinais composée de crème d’amendes
fourrée entre deux abaisses rondes de pâte feuilletée au beurre. En plaçant un petit sujet en
porcelaine à l’intérieur (fève), le pithiviers non festonné devient la délicieuse galette des rois de
toute la moitié nord de la France.
La galette des rois
Est une galette traditionnellement élaborée et consommée dans une majeure partie de la France, au Québec, en Acadie, en Suisse, au Luxembourg, en Belgique et au Liban à l’occasion de l’Épiphanie, fête chrétienne qui célèbre la visite des rois mages à l’enfant Jésus, célébrée selon les pays le 6 janvier ou le premier dimanche après le 1er janvier.
La Fève
La tradition de « tirer les rois » à l’Épiphanie passe par la dissimulation d’une fève dans la galette ; la personne qui obtient cette fève devient le roi ou la reine de la journée.
Fèves en forme de lampes dorées.
L’emploi de la fève remonte aux Grecs qui en utilisaient pour l’élection de leurs magistrats. Les Romains se servant du même moyen pour élire le maître des Saturnales, l’Église combattit longtemps cette coutume païenne – avant de remplacer la graine par l’enfant Jésus, longtemps cherché par les Rois mages [pas clair].
Les premières fèves en porcelaine apparurent à la fin du xviiie siècle. Pendant la Révolution française, on remplaça l’enfant Jésus par un bonnet phrygien. La même époque vit naître la « galette de la Liberté », ou « de l’Égalité », dépourvue de fève, qui permettait de poursuivre la tradition du gâteau partagé sans élire un roi. À partir de 1870, les graines de fève furent systématiquement remplacées par des figurines en porcelaine ou – plus récemment – en plastique.
Si l’emploi de fèves est d’actualité, il existe une multitude de fèves fantaisie que collectionnent les adeptes de la fabophilie.
Tradition
L’usage commande de partager la galette en autant de parts que de convives, plus une. Au Moyen Âge, cette dernière, appelée « part du Bon Dieu », « part de la Vierge » ou « part du pauvre » était destinée au premier pauvre qui se présenterait au logis.
D’origine romaine, la tradition veut que le ou les plus jeunes présents à la table se mettent sous cette table et décident de la répartition équitable des parts entre les convives en annonçant leurs noms lorsqu’une part est coupée.
Les gâteaux à fève n’étaient pas réservés au jour des rois. On en faisait lorsqu’on voulait donner aux repas une gaieté bruyante. Un poète du xiiie siècle, racontant une partie de plaisir qu’il avait faite chez un seigneur qui leur donnait une généreuse hospitalité, parle d’un gâteau à fève pétri par la châtelaine : « Si nous fit un gastel à fève ». Les femmes récemment accouchées offraient, à leurs relevailles, un gâteau de cette espèce.
(Source https://fr.wikipedia.org/wiki/Galette_des_rois)
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